vendredi 4 mars 2011

Évolution des Oiseaux versus Dessein Intelligent (1ère partie)



En l'an 2000 un dénommé Jonathan Wells publia un livre nommé «Icons of Evolution».

Dans ce livre l’auteur s’en prenait à l’évolution des espèces dépeint comme un mythe et ne reposant sur aucune preuve réellement concluante. Pour ce faire Jonathan Wells s’attaquait à certaines des preuves scientifiques de l’évolution et affirmaient que ces dernières n’en étaient en réalité absolument pas.

Dans un des chapitres de son livre Jonathan Wells s’attaque au très célèbre Archaeoptéryx et à la thématique de l’évolution des oiseaux en générale. Jonathan Wells affirmant que Archaeoptéryx n’est pas une preuve de l’origine dinosaurienne des oiseaux car il n’est pas l’ancêtre direct des oiseaux. L’auteur ajoutant que rien de probant ne démontre que les oiseaux aient évolué à partir d’ancêtres dinosauriens.

La position défendu par Jonathan Wells n’a rien de surprenant sachant que ce dernier est un créationnisme membre de l’organisation nommé «Discovery Institute» un Think Tank néoconservateur promouvant le «Dessein Intelligent», à savoir une forme de créationnisme tentant d’imiter un maximum le discours scientifique pour un jour peut-être s’imposer dans les cours de Science des écoles publiques.

Le livre de Jonathan Wells n’est qu’une des nombreuses manifestations de la propagande créationniste du «Discovery Institute». Récemment cette organisation créationniste a d’ailleurs tenté de remettre au goût du jour le livre de Jonathan Wells via une série de vidéos consacré aux différents point abordés dans le livre «Icons of Evolution».


Une des vidéos en question est donc logiquement consacré à Archaeoptéryx et à l’origine dinosaurienne des oiseaux. Vous pouvez visionner la vidéo en question ci-dessous, la suite du présent message étant consacré à une réfutation détaillé des assertions de Jonathan Wells sur l’évolution des oiseaux. Comme nous le verrons il apparaît clairement que Jonathan Wells est au mieux un ignare au pire un malhonnête.

Vidéo de Jonathan Wells sur Archaeoptéryx


Un simple regard sur cette vidéo en dit long sur la stupidité du créationnisme dés qu’il s’agit d’aborder des thématiques liées à l’évolution du vivant.

Jonathan Wells et le sophisme du «chainon manquant»

Jonathan Wells reconnaît que Archaeoptéryx possède à la fois des caractéristiques «reptiliennes» et aviennes, mais il prend soin d’affirmer que Archaeoptéryx n’est pas un «chainon manquant» car il n’est pas considéré comme l’ancêtre direct des oiseaux. Le tout pour conclure que le «chainon manquant» est toujours manquant et donc de sous-entendre que le registre fossile n’apporte aucune démonstration de l’évolution des oiseaux à partir des dinosaures théropodes!

Toute personne un minimum connaisseur en matière de paléontologie, d’évolution et de cladistique, ne peut que rire que des sophismes de Jonathan Wells, car celui-ci semble être resté coincé à la notion de «chainon manquant». La notion de «Chainon manquant» renvoyant à une image «gradiste» pour le moins fausse de l’évolution.

Vision gradiste et linéaire de l’évolution des oiseaux. Selon cette vision ultra-linéaire, l’évolution des oiseaux se ferait sur une ligne droite unique où l’on pourrait placer les divers intermédiaires structuraux à la queuleuleu, Archaeoptéryx étant donc vu comme un «chainon» c’est-à-dire un ancêtre direct des oiseaux actuels.

Or ce que Jonathan Wells semble ignorer, c’est qu’il est finit le temps où l’évolution est vu comme «gradiste» et gradualiste avec en bas les poissons, un peu plus haut les amphibiens, ensuite les reptiles puis en haut les oiseaux et les mammifères. Vision «gradiste» faisant des «reptiles» (c’est-à-dire les amniotes à peau écailleuse et à «sang-froid») une sorte de «marchepied» menant aux mammifères et aux oiseaux sensé être «plus évolués» que ces «reptiles» considérés alors comme étant plus primitifs.

C’est d’ailleurs dans cette vision gradiste de l’évolution que Archaeoptéryx fut considéré comme un «chainon manquant» entre les «reptiles» et les oiseaux, Archaeoptéryx devenant lui-même, selon cette vision «gradiste» et gradualiste de l’évolution, un «marchepied» entre les «reptiles» et les oiseaux ou plus précisément un «marchepied» entre les dinosaures et les oiseaux.

Le terme «chainon manquant» est d’ailleurs critiqué pour cela. Car même si certaines personnes, y compris des scientifiques, utilisent très maladroitement ce terme pour parler des intermédiaires structuraux, les spécialistes savent bien que «intermédiaire structural» ne signifie pas «ancêtre» à proprement parler, tout au plus certains intermédiaires peuvent être des ancêtres potentiels, sans pour autant que l’on puisse en être sûr.

Cependant même si un intermédiaire n’est pas un ancêtre, il n’en demeure pas moins un témoignage de l’histoire évolutive des lignées actuelles à partir de groupes aujourd’hui disparus. Pour cela les chercheurs utilisent les outils de la cladistique afin de déterminer à la fois les liens de parenté entre les taxons vivants et fossiles mais aussi reconstituer le mieux possible la manière et l’ordre dans lesquels les différentes caractéristiques morphologiques ont évolué au cours des différentes périodes géologiques.

A ce titre la cladistique soutenue par la découverte de multiples fossiles, nous montre qu’Archaeoptéryx n’était qu’un dinosaure à plumes parmi tant d’autres et que les oiseaux sont eux-mêmes des dinosaures à plumes. L’analyse cladistique soutenue par les fossiles confirmant comme dit plus haut qu’il n’y pas de «marchepieds» dans l’évolution mais de multiples branches partant dans des directions différentes à partir d’ancêtre communs. L’étude des divers caractéristiques morphologiques (et génétiques lorsque celles-ci sont disponible) nous permettant de déterminer des liens de parenté plus ou moins étroits en différentes lignées divergentes et des caractères plus ou moins conservé (donc présent chez l’ancêtre commun) d’autres caractères plus dérivés (donc les innovations de chacune des branches séparés depuis le dernier ancêtre commun.

Archaeoptéryx ainsi que des multiples fossiles de dinosaures théropodes à plumes, l’analyse cladistique confirme de manière flagrante l’origine dinosaurienne des oiseaux que Thomas Henry Huxley avait proposé en son temps c’est-à-dire au XIXème siècle.

Arbre phylogénétique des dinosaures théropodes. Cet arbre phylogénétique a été conçut via l’analyse cladistique mais illustre qui est plus proche de qui mais sans donc placé les taxons étudiés à la queuleuleu. Cet arbre nous permet de cerner les liens de parenté entre les différents taxons fossiles. Et nous montre également une réelle continuité entre les dinosaures théropodes non-aviens et les oiseaux actuels.

Cependant dans la présente vidéo Jonathan Wells s’en prend également à la cladistique et affirme que cette dernière n’est qu’un raisonnement circulaire. Pire encore il affirme que c’est un raisonnement circulaire ne prenant pas en compte la réalité du registre fossile et pour se faire il mentionne un des sophismes souvent mentionné à l’encontre de l’origine dinosaurienne des oiseaux, à savoir le paradoxe temporel.

Jonathan Wells et le sophisme du Paradoxe Temporel

La question du Paradoxe temporelle a déjà été traité en détail ici et il apparaît clairement qu’il ne s’agit pas d’une objection valide. Mais Jonathan Wells ignore les éléments faisant du paradoxe temporel un sophisme, pire il essaie de remettre ce dernier au goût du jour en citant une étude consacrée à la découverte d’un dinosaure théropode nommé Concavenator corcovatus. Sans entrer dans les détails, cette étude pointe le fait que ce dinosaure théropode possédait sur les os de ses avant bras ce qui semble être des «attaches de plumes» comme le montre l’image ci-dessous.

Selon les chercheurs ayant decries pour la première fois le fossile de Concavenator corcovatus ce dernier posséderait au niveau des avant-bras des attaches de plumes similaires à ceux des oiseaux actuels. Cependant ces conclusions sont à prendre avec des pincettes, certains voyant dans les «marques» en question non pas des attaches de plumes mais des attaches musculaires particulières.

Les auteurs de l’étude décrivant Concavenator corcovatus en déduisent que celui-ci possédait probablement des plumes. Or jusqu’ici la présence des plumes chez les dinosaures théropodes n’avait été avéré que au sein du clade des Cœlurosauriens clade comprenant les oiseaux mais auquel n’appartient pas Concavenator corcovatus, Les auteurs de l’étude affirmant à juste titre que si Concavenator corcovatus possédait des plumes, ces dernières ont donc du apparaître plus tôt qu’on le pensait jusqu’alors chez les dinosaures théropodes. Cela voulant également dire que de nombreux dinosaures théropodes posséderaient des plumes.

Reconstitution (a) et position phylogénétique (b) de Concavenator corcovatus. Notez que la position des dinosaures théropodes Cœlurosauriens à gauche du tableau phylogénétique indiquant clairement que Concavenator corcovatus ne fait pas partie des dinosaures théropodes Cœlurosauriens en question. Aussi si Concavenator corcovatus cela signifierait que l’origine des plumes est plus lointaine que l’on pensait jusqu’alors chez les dinosaures théropodes. Cependant encore une fois la présence de plume chez Concavenator corcovatus est sujette à caution.

Dans sa vidéo Jonathan Wells cite donc cette étude sur Concavenator corcovatus en affirmant que les scientifiques verrait en lui un ancêtre potentiel des oiseaux, chose bien évidemment impossible rappelle Jonathan Wells car Concavenator corcovatus a vécut plusieurs millions d’années après Archaeoptéryx.

Mais les propos de Jonathan Wells sont malhonnête et cela pour deux raisons:

1. Premièrement contrairement à ce que dit Jonathan Wells aucun scientifique ne prétend que Concavenator corcovatus est un ancêtre potentiel des oiseaux modernes. Tout au plus si la présence de plumes était avéré chez Concavenator corcovatus cela signifierait que les plumes sont présente au sein d’une gamme plus vaste de dinosaures théropodes et que l’origine des plumes pourrait être plus ancienne que l’apparition des dinosaures théropodes Cœlurosauriens. Jonathan Wells semblant dire qu’il est problématique que Concavenator corcovatus soit plus récent que Archaeoptéeryx, ce qui est ridicule sachant que l’évolution est buissonnante Jonathan Wells nous donnant une version particulièrement grossière du sophisme du paradoxe temporel.

2. L’ascendance dinosaurienne des oiseaux n’a d’ailleurs pas besoin de Concavenator corcovatus pour être validé. Même si Concavenator corcovatus ne possédait pas de plumes l’origine dinosaurienne des oiseaux reste amplement validé par l’existence de nombreux dinosaures théropodes Cœlurosauriens à plumes. La présence de plumes chez des dinosaures Cœlurosauriens non-aviens comme Vélociraptor suffit amplement à confirmer la parenté dinosaures-oiseaux. Mais encore une fois Jonathan Wells ne mentionne pas les éléments les plus probants de cette parenté il ignore par ailleurs des découvertes aussi capitale qu’Anchiornis huxleyi un dinosaure à plumes non-aviens plus ancien que Archaeoptéryx [1]. Il ignore également le fait que la continuité entre les dinosaures théropodes non-aviens et les oiseaux est telle qu’il devient souvent difficile de distinguer un Cœlurosaurien non-avien d’un oiseau «véritable».

À ce titre notons également que la présence de plumes n’est de loin pas certifiée chez Concavenator corcovatus, en fait comme l’a noté le zoologue Darren Naish, les excroissances présentes sur les os des avant-bras de Concavenator corcovatus seraient probablement d’avantage des attaches musculaires particulières ou éventuellement des traces d’usures particulières qu’autre chose. La présence de plumes chez Concavenator corcovatus n’est donc pas avéré en l’état actuel des choses.

D’ailleurs les doutes légitimes sur la présence de plumes chez Concavenator corcovatus ont été récupéré par le créationniste Casey Luskin appartenant tout comme Jonathan Wells à l’organisation créationniste nommé «Discovery Institute». Casey Luskin affirme qu’il n’y a pas de preuves formelles que les «marques» présentes sur les avant-bras de Concavenator corcovatus, sont des attaches de plumes et que donc Concavenator corcovatus avaient de plumes. Là-dessus Casey Luskin a raison cependant ce dernier ajoute que pareils excroissance à également été observé sur le fossile controversé nommé Protoavis et que donc si l’on reconnaît l’existence de plumes chez Concavenator corcovatus on devrait logiquement en faire de même pour Protoavis. Casey Luskin ajoutant que Protoavis date du Trias et est considéré comme un oiseau par son découvreur, or la présence d’oiseau créé un paradoxe si grand que cela mets donc totalement à mal l’origine dinosaurienne des oiseaux.

Mais ce que Casey Luskin oublie de mentionner, c’est que même si l’hypothèse de la présence de plumes chez Concavenator corcovatus demeure plus qu’incertaine, Concavenator corcovatus contrairement à Protoavis, est un fossile en très bonne état et l’existence même de Concavenator corcovatus ne fait aucun doute. Le problème avec Protoavis étant que le soit disant fossile de ce dernier hormis d’être en très mauvaise état, les marques attribué à des attaches de plumes sur le fossiles de «Protoavis» ont donc bien plus de chances d’être du à l’usure. D’ailleurs Protoavis est de tout évidence une chimère [2],[3],[4] composé de fossiles de différents animaux comme cela ayant été déjà discuté dans ce précédent message.

De plus comme cela avait été exposé dans le message précédent en question, la présence d’oiseaux à la fin du Trias ne signerait pas l’arrêt de mort de l’origine dinosaurienne des oiseaux car alors il est également théoriquement possible de retrouver des dinosaures Cœlurosauriens non-aviens datant du Trias, le tout ramenant simplement la radiation des dinosaures théropodes Cœlurosauriens non-aviens et aviens, à la fin du Trias plutôt qu’au  milieu du Jurassique chose possible au regard de certaines découvertes [5], [6], [7]. Mais donc à ce jour il n’existe aucune preuve concluante de l’existence d’oiseau à la fin du Trias, le plus ancien oiseau connu demeurant Archaeptéryx datant, rappelons-le, de la fin du Jurassique.

Bref la seule chose de pertinent dans les propos de Casey Luskin concerne le fait qu'il n'existe pas de preuve concluante de l'existence de plumes chez Concavenator corcovatus. Les propos qu'il tient sur Protoavis qui mettrait à mal la parenté dinosaures-oiseaux et seraient mal considéré par les spécialistes en raison d'un «raisonnement évolutif inconsistant» (sic), ne sont que des propos insipides basés sur l’omission de faits importants voir même sur une bonne dose de stupidité et de malhonnêteté.

La cladistique gagne là où Jonathan Wells échoue

Mais les attaques contre la cladistique auxquelles s’adonne Jonathan Wells dans la présente vidéo, sont d’autant plus déplorable que l’histoire récente à montré le pouvoir prédictif de la cladistique et totalement démolit les assertions auxquelles Jonathan Wells s’adonnait dans son livre «Icons of Evolution».

La cladistique a en effet permis de faire des inférences et prédictions des plus intéressantes, comme celle voulant que des dinosaures à plumes aient existé. Des prédictions qui ont été ralisées mais que Jonathan Wells du haut de sa malhonnêteté se regarde bien de mentionner.

En effet dans le chapitre consacré à Archaeoptéryx de son livre «Icons of Evolution» publié en l’an 2000, Jonathan Wells s’offusquait d’une reconstitution du Droameosauridé (dinosaure carnivore similaire au Vélociraptor) nommé Bambiraptor (voir image ci-dessous).

Reconstitution de Bambiraptor datant de l’an 2000. Dans son livre «Icons of Evolution» Jonathan Wells affirme que cette reconstitution n’est qu’une spéculation évolutionniste sans réelle valeur scientifique.

Pourquoi Jonathan Wells s’offusquait-il de cette reconstitution? Tout simplement parce qu’elle montrait le Dromaeosauridé Bambiraptor recouvert de plumes alors qu’aucune plumes n’avait été retrouvé avec ce fossile. En effet si les chercheurs avaient reconstitué Bambiraptor avec des plumes c’était en raison d’analyses cladistiques indiquant que les Dromaeosauridés sont très apparenté aux oiseaux et donc avaient probablement également des plumes. Et donc même si à l’époque (fin des années 1990, année 2000) la présence généralisé de plumes chez les Dromaeosauridés était sujette à caution, les analyses cladistiques laissaient penser que les Dromaeosauridés avaient des plumes.

Mais dans son livre «Icons of Evolution» Jonathan Wells voit dans cette reconstitution du Dromaeosauridé Bambiraptor, une spéculation évolutionniste douteuse sans réelle valeur scientifique,

Or Jonathan Wells avait tort!

Après plus de dix ans de découvertes paléontologiques révélant d’indiscutables Dromaeosauridés à plumes ont peut aujourd’hui affirmer que ces derniers avaient indiscutablement des plumes. Mieux Bambiraptor avait peut-être encore d’avantage de plumes que le montre la reconstitution de l’an 2000 mentionné plus haut!

L’analyse cladistique a donc montré son pouvoir prédictif!

Pourtant dans sa vidéo de propagande Jonathan Wells affirme que la cladistique n’est qu’un raisonnement circulaire, il ignore que l’analyse cladistique a été validé tout comme il ignore que les assertions de son livre ont été contredit, tout comme il ignore les multiples dinosaures à plumes découverts ces dix dernières années y compris des dinosaures à plumes non-aviens plus anciens que Archaeoptéryx [1].

Jonathan Wells ne mentionne pas les multiples dinosaures à plumes tel que Anchiornis huxleyi (image ci-dessus), montrant que analyses cladistiques qu’il critiquait dans son bouquin, étaient dans le vrai. Jonathan Wells ignore purement et simplement les faits mettant à mal sa rhétorique anti-cladistique.

Bref Jonathan Wells est au mieux un ignare au pire un parfait malhonnête.

Jonathan Wells se contente de mentionner Archaeoptéryx dans un conception caricaturale et dépassé de l’évolution via la notion de «chainon manquant», puis il ressort le sophisme du «paradoxe temporel» en omettant les multiples éléments faisant de celui-ci un sophisme qui plus est rendu caduque par de récentes découvertes, enfin il s’en prend à la cladistique qu’il dépeint comme étant un raisonnement circulaire en ignorant le succès de cette dernière via les récentes découvertes et en ignorant que ce sont en réalité les affirmations de son livre «Icons of Evolution» qui ont été mises en échec par les découvertes en question.

Conclusion Jonathan Wells ne mérite ni plus ni moins qu’un bonnet d’âne et cela aussi bien pour son bouquin que pour sont intervention dans la présente vidéo de propagande.

Références: 


[1] Dongyu Hu and al (2009), A pre-Archaeopteryx troodontid theropod from China with long feathers on the metatarsus, Nature

[2] Luis M. Chiappe (1995), The first 85 million years of avian evolution, Nature

[3] Silvio Renesto (2000),
Bird-like head on a chameleon body: new specimens of the enigmatic diapsid reptile Megalancosaurus from the Late Triassic of northern Italy, Rivista Italiana di Paleontologia e Stratigrafia

[4] Zhonghe Zhou (2004),
The origin and early evolution of birds: discoveries, disputes, and perspectives from fossil evidence, Naturwissenschaften

[5] Xu, X., Zhao, X. and Clark, J.M. (2001), A new therizinosaur from the Lower Jurassic lower Lufeng Formation of Yunnan, China, Journal of Vertebrate Paleontology

[6] Andrew R. C. Milner and al (2008), Bird-Like Anatomy, Posture, and Behavior Revealed by an Early Jurassic Theropod Dinosaur Resting Trace, PLoS ONE 

[7] Mudroch, A., Richter, U., Joger, U., Kosma, R., Idé, O., & Maga, A. (2011), Didactyl Tracks of Paravian Theropods (Maniraptora) from the ?Middle Jurassic of Africa, PLoS ONE

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire