samedi 30 juillet 2011

Race & Intelligence ou la Pseudoscience Scatologique

«Les statistiques ont leur fait dire ce que l’on veut!» Voilà une assertion que vous avez peut-être déjà entendue plusieurs fois, celle-ci est certes exagérée mais pas totalement coupée de la réalité. Dans ce présent message je reviens sur une des plus grosses conneries pseudo-scientifiques de notre époque moderne, à savoir la soit disant démonstration d’infériorité intellectuelle des noirs via les tests de QI!

Mais avant d’aborder le sujet paquet d’excréments dont il est question ici je me permet de préciser deux choses en avant-propos.

Premièrement je ne suis pas un «croisé antiraciste» qui souhaite censurer toute opinion «politiquement incorrecte» en matière de racisme, de société ou même de science. J’ai par exemple trouvé particulièrement débile le fait que l’on joué les vierges effarouchés lorsque Zemmour à affirmer que «les races existent» notamment que la «race noire» et la «race blanche» existent. Certes il est vrai que biologiquement et/ou taxonomiquement pareilles classifications raciales ne tient pas. Cependant croire en la validité de pareilles classifications ne fait pas automatiquement de vous un affreux raciste adepte du IIIème Reich comme certains ont parfois l’air de le croire. De plus je suis personnellement pour une liberté d’expression à l’américaine! C’est-à-dire que les gens puissent tenir les propos les plus débiles et puants qu’ils veulent sans être condamné par la loi! Ainsi je suis contre la Loi Gayssot que je juge particulièrement contre-productive en matière de lutte contre le racisme et l’antisémitisme. Tout ce que cela amène est de poser les racistes en victimes de la censure interdisant ainsi la possibilité de réfutations via des débats non-biaisés, des âneries racistes en question.

Deuxièmement mon présent message est hautement sarcastique et même scatologique comme l’indique le titre car je m’attaque ici à une pseudoscience particulièrement vile, abjecte et donc méprisable tant par sa stupidité que par l’idéologie qu’elle est en réalité malgré ces tentatives de se dissimuler derrière le drap de la Science! À ce titre je me permets d’insulter ouvertement les tenants de cette pseudoscience racialiste! Et d’ailleurs je ne les insultes pas vraiment compte-tenu de la malhonnêteté, mauvaise foi et stupidité crasse dont font preuve cette clique de «scientifiques» (notez bien les guillemets) affirmant avoir pu déterminer de manière objective que certaines populations (principalement les populations «noires») seraient beaucoup moins intelligentes que d’autres. Cette pseudoscience étant en réalité le fait d’idéologues, idéologues usant d’une habile rhétorique et d’habiles jonglages de chiffres pour tenter de convaincre un maximum de crédules, mais idéologues ne faisant pas réellement de la Science et pire encore ignorant certains «canons» en matière de rigueur scientifique car seul compte pour eux la démonstration de leurs préjugés racialistes. Et cela même si leurs soit disant «démonstrations» sont au mieux bancales au pire profondément malhonnêtes!

Mais trêve d’avant-propos et entrons dès maintenant dans le vif du sujet de la grosse merde débectante.

Les tests de QI prouvent que les noirs les noirs sont en moyenne génétiquement inférieurs en matière d’intelligence!

Eh oui voilà une assertion que tiennent de prestigieux scientifiques sacs-à-merde via des publications figurant dans des «revues scientifiques» tel que «Psychology, Public Policy, and Law», à savoir une revue de l’«American Psychological Association»! Autant dire que les racialistes se targuent donc d’avoir des publications valides car figurant dans des revues scientifiques «sérieuses»!

Dans cette «revue scientifique» on peut notamment trouver des publications scientifiques d’un illustration d’un racialiste nommé John Philippe Rushton, à ce titre voici les thèses, résumé ci-dessous en un seul tableau, d’une publication J.P. Rushton dans la revue mentionnée précédemment [1].


Ce tableau est sensé nous montré trois choses principales. Premièrement que les Est-Asiatiques sont légèrement plus intelligent que les Européens, Européens qui s’en tirent bien puisque leur accomplissement culturels est considéré comme «grands» à l’instar de asiatiques alors que ceux des noirs sont considéré comme «faibles». Notons que les «accomplissement culturels» sont directement mis en lien avec «l’intelligence».

Enfin notons que Rushton à de la suite dans les idées, le léger avantage accordé aux asiatiques est compenser par le fait que ces derniers sont inférieurs en ce qui concerne les caractéristiques sexuelles, à commencer par la taille de la bite. John Philippe Rushton ayant clairement exprimé sa théorie de la corrélation inverse entre la taille moyenne de la bite d’une «race» et l’intelligence moyenne de cette même «race».

«Vous savez c’est un compromis, plus de cerveau ou plus de pénis, vous ne pouvez pas tout avoir.» John Philippe Rushton

No comment.....


Putain, mais c'est quoi ce bordel?!


Troisièmement comme on le voit les noirs sont considéré comme étant beaucoup moins intelligents que les blancs. Blancs qui se retrouvent ainsi dans un «heureux milieu», avec une intelligence nettement supérieure à celle des noirs et faiblement inférieur à celle des asiatiques, asiatiques par apport auxquels les blancs «se rattrapent» grâce une queue plus grosse!

Nous n’allons cependant pas ici chercher à vérifier la taille moyenne du pénis des noirs, blancs et asiatiques. Bien qu’il serait intéressant de savoir sur quels études fiables Rushton se basent pour ces histoires de la taille de la bite, car tout indique qu’il se contente de prendre pour argent comptant les clichés que l’on entend régulièrement de la part de la clientèle bourrée du Café du commerce!

Non intéressons-nous plutôt ici à l’affirmation sur l’infériorité intellectuelle des noirs, infériorité qui serait selon Rushton d’origine génétique. Ainsi par exemple Rushton tente de valider cette thèse par une référence aux «accomplissements culturels» jugés faibles chez les noirs par apport aux blancs et aux asiatiques.

Cette dernière affirmation est pourtant d’une grossièreté affligeante! Déjà quantifier ou apporter un jugement de valeur sur les accomplissements «culturels» laisse place à énormément d’arbitraire. Deuxièmement le développement d’une civilisation notamment sur les plans scientifiques et économiques sont tributaires de multiples facteurs (culturels, politique, environnementaux) autres que la supposées intelligence des populations constituant la dite civilisations. Doit-on rappeler que durant l’Antiquité les peuples d’Europe du Nord avaient (selon des critères de «développement» modernes) un retard non-négligeable par apport à des civilisations du Moyen-Orient et du Bassin Méditerranéen?

L’anthropologue Jared Diamond avait d’ailleurs bien illustré la chose dans son livre «De l’inégalité parmi les sociétés» [2]. De plus ce n’est pas tant sur le «développement» des civilisations et de «l’accomplissement culturel» que Rushton se base pour défendre sa montagne de conneries. Non en réalité la démonstration centrale sensé prouver la moindre intelligence des noirs réside dans les tests de Quotient Intellectuel c’est-à-dire du QI!

Il est d’ailleurs nécessaire de rappeler que sur ce dernier point John Philippe Rushton n’est pas seul. Il existe en effet toute une palette de «scientifiques» qui pour beaucoup sont des psychologues et qui soutiennent l’idée que le QI est une mesure objective de l’intelligence d’un individu mais aussi de l’intelligence moyenne d’un groupe d’individus voir même d’une population!

Mieux encore ces «scientifiques» se sont même pour une bonne partie réunis autour d’une déclaration nommé «Mainstream Science on Intelligence» dans laquelle ils affirment notamment que le QI mesure bel et bien l’intelligence, le tout dans le but de donner l’impression de l’existence d’un véritable consensus sur la question.

Parmi les signataires de la déclaration nous retrouvons bien sûr John Philippe Rushton mais également d’autres noms «prestigieux» tel que Richard Lynn, Arthur Jensen, Hans Eysenck, Linda S. Gottfredson et d’autres, qui soutiennent non seulement que le QI est une mesure non-biaisé de l’intelligence, mais qui en plus affirme donc sans sourciller que les noirs sont donc plus cons que les blancs.


L’idée que le QI mesure réellement l’intelligence est soutenu par un concept central nommé «Facteur g» que l’on doit à Charles Spearman, à ce titre je cite un extrait de Wikipédia qui résume bien ce concept.

«On peut parler d'intelligence littéraire, d'intelligence mathématique, d'intelligence sociale, d'intelligence logique, mais Sperman montra que les différents types d'intelligence sont inter-corrélés chez une même personne: une personne qui a une haute intelligence dans un domaine aura une probabilité élevée d'être également intelligente dans tous les autres types d'intelligence. Une personne peu douée dans un type d'intelligence aura une probabilité élevée d'être peu douée dans tous les autres types d'intelligence, ceci vraisemblablement parce qu'une seule entité biologique est responsable des différentes formes d'intelligence distinguées par l'homme.»

Vous l’avez compris cette «entité biologique» c’est l’intelligence et le QI en est sa mesure objective! Ainsi selon ce concept l’intelligence est unique et quantifiable sur une échelle de mesure unique via les batteries de tests utilisée pour déterminer le QI.

Aussi à partir de ce moment-là, les tenant du QI nous disent généralement qu’il n’y a pas à tergiverser si les noirs ont une moyenne de QI inférieur à celui des blancs c’est que les noirs sont moins intelligents.

Bien évidemment on devine déjà la connerie qui se cache derrière cette présente affirmation et je vais y revenir plus bas. Mais d’abord revenons sur un des «arguments» souvent présenté par les défenseurs de la thèse selon laquelle non seulement le QI mesure l’intelligence mais en plus les différences moyennes de QI entre noirs et blancs démontrent que les premiers sont moins intelligents que les seconds.

Adoptés, cerveaux, jumeaux et barjos!

Un des arguments favoris des racialistes est la référence à de multiples études effectuées sur les jumeaux. Ces études consistent à étudier soit :

1. De vrais jumeaux élevés séparément

2. Comparé de vrais jumeaux avec de faux-jumeaux (les vrais jumeaux sont génétiquement identiques alors les faux jumeaux ne le sont pas d’avantage que des frères et sœurs nés à différentes dates).

Ces études sur les vrais jumeaux ont également portés sur le QI. Ainsi plusieurs études tendent à montrer que les vrais jumeaux même élevés séparément ont un QI d’avantage similaires que des frères et sœurs «ordinaires».


Mieux encore les dogmaticiens du QI pointent également des études effectués sur les vrais jumeaux où hormis leur QI l’on compare des scanners de leurs cerveaux. Il ressort d’un part que la structure du cerveau des vrais jumeaux est beaucoup plus similaire à celle des faux jumeaux. Il apparait notamment que certaines régions du cortex sont extrêmement semblables chez les vrais jumeaux. [3]

Deuxièmement il apparait que les résultats de QI effectués chez les jumeaux en question, sont assez fortement corrélées avec les régions hautement héritables du cortex cérébral.

Les racialistes en déduisent deux choses:

1. Cela prouve que le QI est une mesure objective de l’intelligence.

2. Le QI est hautement inné car corrélé de manière significative à des régions spécifique du cerveau fortement déterminé par le patrimoine génétique des individus. Cela prouvant que les différences de QI entre les différentes populations sont des différences d’intelligence et que ces différences d’intelligence sont en grande partie d’origine génétique!

Bien évidemment pour toute personne maîtrisant un peu le sujet, il est évident les déductions des racialistes ne sont que des raccourcis idiots ignorant un nombre pour le moins important de paramètres!

Premièrement les études sur les jumeaux sont sujettes à critiques. D’une part un biais concernant les vrais jumeaux «élevés séparément» à savoir que la majorité des jumeaux sous études ont grandi dans des environnements socioéconomiques très similaires et pire encore qu’ils ont souvent grandit une partie de leur vie ensemble voir même ont souvent de fréquents contacts. Pour la comparaison entre vrai jumeaux et faux jumeaux il existe également un biais majeur souvent ignorer de ceux qui effectuent des recherches sur le sujet, à savoir que les vrai jumeaux sont souvent traités de façon davantage similaire par leurs parent que les faux et cela sans parler de «l’effet miroir» que peuvent d’avantage ressentir les vrais jumeaux que les faux avec les effets que cela peut avoir en matière de similitudes de comportement donc de psyché! [4]

De plus les corrélations QI-densité et/ou structure de telle partie du cerveau, se basant notamment sur les études sur des jumeaux, n’éliminent certainement pas les biais pouvant exister à l’échelle des populations humaines. Et on ne peut donc pas généraliser «la démonstration par le QI» à des macro-populations humaines. En effet ce n’est pas parce que pareil corrélation existe chez les vrais jumeaux que la disparité noirs-blancs de QI démontre une moindre intelligence des premiers par apport au seconds pour des raisons par ailleurs évidentes! Et donc ce n’est pas une démonstration que le QI constitue une mesure objective de l’intelligence, le QI étant un outil devant toujours être contextualisé! [4]

Il faut dire que l’étude sur le QI et le cerveau des vrais jumeaux, se basent non-seulement sur des échantillonnages limitées, mais en plus on effectue des mesures chez des vrais-jumeaux et faux-jumeaux, élevés dans des environnements très semblables. Or ce n’est pas le cas lorsqu’on s’adonne à des comparaisons entre les noirs et les blancs.

Et pourtant là encore les racialistes jurent leur Grand Dieu qu’ils sont parvenu à éliminer les biais environnementaux, c’est-à-dire les biais sociaux, dans leur mesure du QI des noirs et des blancs. À ce titre les racialistes citent souvent la «Minnesota Transracial Adoption Study», étude qui a notamment consisté à mesuré sur de nombreuses années le QI, de 130 enfant noirs ou métisse élevés par des familles blanches aisées.

Cette étude a deux principaux résultats.

1. À sept ans, le QI des enfants noirs adopté est en moyenne plus élevé que celui des enfants noirs non-adoptés mais cependant plus bas que celui des enfants blancs (adoptés ou non) ayant grandi dans ces mêmes familles d’adoptions.

2. À l’âge de dix-sept ans le QI des enfants noirs adoptés diminue encore d’avantage par-apport à celui des enfants blancs, se rapprochant ainsi de la moyenne de QI des enfants noirs non-adoptés.

La conclusion des racialistes est donc toute trouvée. D’une part ils prétendent que les biais environnementaux ont été écartés puisque donc il s’agit d’enfant noirs élevé dans de très aisée familles blanches. Puis plus fort encore ils affirment que si le QI des enfants noirs diminue avec l’âge pour rejoindre celui des enfants blancs c’est parce que «l’héritabilité» du QI augmente avec l’âge, c’est-à-dire qu’avec l’âge l’influence de l’environnement sur l’intelligence diminue tandis que l’influence génétique augmente.

Mais en fait les conclusions des racialistes sont totalement bancales!

En effet cette interprétation des résultats de la «Minnesota Transracial Adoption Study» se base sur un magnifique raisonnement circulaire ignorant des variables sociologiques telles que:

1. Les préjugés que les parents peuvent avoir vis-à-vis d'un enfant noir et l'impact que cela peut avoir dans l'éducation de ce dernier.

2. Les problèmes psychologiques que peuvent développer les enfants noirs vis-à-vis de leurs parents blancs dont ils comprennent vite que ce ne sont pas leur parent biologiques, et qui peuvent troubler l'enfant dans son psyché.

3. Le poids d'une société où le communautarisme raciale et le racisme sont toujours très présents. Cela pouvant également influé ce que nous avons déjà mentionné à savoir les relations de l'enfant avec ces parents adoptifs et avoir un impact non-négligeable.

4. Les relations sociales que développe l'enfant dans cette société où s'exprime encore le communautarisme racial. Qui est-ce que l'enfant fréquente en dehors de sa famille au cours de son enfance et de son adolescence? Est-ce que l'éventuelle malaise qu'il développent vis-à-vis du fait d'être adopté se répercute dans son comportement sociale et scolaire? Par exemple travaille-t-il bien où se laisse-t-il aller? Voir même serait-il d'avantage susceptible de s'adonner à des comportements asociaux tel que l'école buissonnière, la consommation de drogue et d'alcool, etc, etc.....

Le poids que peut avoir un enfant noir adopté par une famille blanche dans une société encore très touché par le communautarisme raciale et l'impact que cela peut avoir dans les relations de l'enfant avec sa famille adoptive ne sont pas correctement considéré dans la réflexion des racialistes, ce qui est un comble et encore je pèse mes mots!


Le rapprochement avec l'âge du QI des enfants Afro-Américains adoptés avec celui des autres enfants Afro-Américains n'est envisagé que par un renforcement de l'influence génétique et une baisse de l'influence de l’environnement! Ce qui est grotesque et totalement injustifié! Ce n'est là qu'une déduction gratuite fait à partir des seuls chiffres sans même envisager l'ensemble des facteurs pouvant influencer ces derniers.

En effet ici le raisonnement racialiste n’est en fait qu’un magnifique raisonnement circulaire qui peut être résumé comme suit:

Cependant non content de se faire rappeler à l’ordre par certaines critiques, les racialistes prétendent être parvenu à écarter l’existence de tout biais culturel! À ce titre Rushton et Jensen (deux vieux potes racialistes) cite les papiers d’un dénommé Rowe. De dénommé Rowe affirme que si il existe un biais environnemental expliquant le moindre QI des noir (biais environnemental qu’il nomme «facteur X» ) alors il devrait y avoir des différences corrélatives (par exemple entre le QI et certaines variables sociales comme la réussite scolaire) au sein du regroupement «noirs» par-apport aux corrélations constatées au sein des autres regroupements (blancs et asiatiques). Et comme Rowe ne constate pas de «différence corrélative» significative au sein du regroupement «noirs» par apports aux autres, il en déduis qu’il n’existe pas de «biais environnementaux» susceptible d’expliquer le moindre QI des noirs.

Mais c’est là un postulat qui ne tient pas. Car des «facteur X» (culturels et sociaux) différents mais aussi réelles peuvent exister (et très probablement existent) au sein des autres regroupements et donc influent les corrélations au sein de ces derniers! De plus ces divers facteurs environnementaux ne sont bien évidemment pas tous quantifiables. En fait Rowe «quantifie» les variables environnementales via des question réponses (notamment adressé à la mère des enfants étudiés) sur le nombre de livre que l’enfant lit, sur la pratique d’un instrument de musique, sur les visites aux musées, etc, etc…..Le tout dans une optique de quantifier et de faire des corrélations sans rien vraiment comprendre sur l’environnement social et son fonctionnement, ni même sur les subtilités culturels!

Bref on nage en plein délire!

Mais peut-être que là vous me répondrez que déjà à sept ans le QI des enfant noirs-adoptés était plus bas que celui des enfants blancs!

À cela on ne peut que répondre qu’à sept ans déjà des biais environnementaux lié à la famille ont pu se manifesté. Par ailleurs il existe d’autres études ayant mis en avant des données contradictoires!

Par exemple une étude datant de 1972 [5] et qui a consisté, entre autres choses, à mesurer le QI d’enfant pris en charge dans des institutions de haute qualités, ont montré des résultats pour le moins opposé aux préconceptions racialistes.

En effet parmi les enfant évoluant dans cette institution, les auteurs ont comparé le QI moyens des enfant blancs originaire d’Angleterre avec les enfant noirs issus de la Fédération des Indes occidentales dans les Antilles, ainsi qu’avec des enfants métisses. Les résultats sont respectivement d’un QI moyen de 104 pour les enfants blancs, 106 pour les métisses et 108 pour les enfants noirs! [5]

Va falloir m’expliquer comment dans un environnement pourtant similaire les enfants noirs dépassent la moyenne de QI des enfants blancs!

Ce genre «d’anomalies» se trouvent également avec les enfants de soldat américains et de mères allemandes (les américains ayant occupé l’Allemagne de l’ouest après la deuxième guerre mondiale). Les enfants métisses issus de soldats américains noirs ayant une moyenne de QI quasi-identique aux enfants blancs issus de soldat américains blancs! [6]

Pour toute personne doté d’un cerveau en état de marche cela pousse vraiment à se demander si il n’y a donc pas des biais sociaux totalement ignoré par les racialistes, ceux-ci préférant s’enfermer mordicus dans leur raisonnement circulaire à la con!

D’ailleurs pour se faire une idée de l’absence de démonstration sociologique de la part des racialistes, il suffit de se renseigner sur de vrais travaux sociologiques. Pour s’en faire une idée on peut par exemple cité les travaux du sociologue français Hugues Lagranges, ayant mis en avant les facteurs culturels et sociaux entrant en jeu dans la surreprésentation de jeunes originaire du Sahel en matière de délinquance en France. Mais en consultant son livre nommé «Le déni des cultures » vous trouverez également d’intéressantes mentions et références à des travaux portant sur les communauté afro-américaines et les causes des difficultés de celles-ci a s’intégré dans leur société respective (la société américaine). Cela permet de se faire une bonne idée de l’étendu de données et de paramètres environnementaux ignorés par les «racialistes» dans les tissus d’excréments qu’ils publient!

Mais pour se faire une réelle idée de l’idiotie complète que représente les études «racialistes» et de leur prétention sur le plan «biologique» (idée que les noirs sont génétiquement plus cons que les blancs) mettons ces délires racialistes en perspectives avec quelques exemple de vrais études scientifiques dans le domaine de la biologie!

Vraies études scientifiques versus études excréments racialistes

Pour mieux comprendre à quel point les assertions des racialistes ne sont qu’un paquet de merde, nous pouvons nous adonner à une amusante comparaison avec de vrais études scientifiques dans le domaine de la biologie. Pour commencer prenons un exemple éloigné de la question de l’intelligence.

Soit une espèce de mauvaise herbe nommée Senecio vulgaris. Les chercheurs ont constaté que les populations de Senecio vulgaris poussant en milieu agricoles ont des différences phénotypiques sensibles par apport à celles poussant, par exemple, dans de banales terrains vagues. Or un biologiste nommé Hans-Müller Schärer a voulu en savoir plus concernant les différences phénotypiques constater chez les populations agricoles de Senecio vulgaris. Mais pour cela le biologiste devait notamment savoir si les différences phénotypiques entre les différentes populations de cette mauvaise herbe sont essentiellement d’origine génétique ou environnementale, il devait trouver un moyen de dissocier des influences environnementales des influences génétiques.

Pour parvenir à cet objectif Hans-Müller Schärer sélectionna différents spécimens de Senecio vulgaris issus de différents milieux (y compris donc de milieux agricole), il récupéra leurs graines et les planta dans différents pots. Puis lui est ses collègues ont soumis les graines issus des souches agricoles aux conditions des populations poussant en terrain vague et vice versa. L’expérience étant par la suite répété sur trois générations. Par ailleurs les biologistes ont pris soin durant l’expérience d’intervertir les compartiments dans les locales où les plantes se développent, pour éviter tout biais environnementale qui aurait pu échapper aux biologistes. [7]

Tout cela permettant ensuite aux biologistes de faire une comparaison entre les génotypes et phénotypes des différentes souches de plantes, car alors les biais environnementaux influant le phénotype des plantes ont pu être en grand partie écartés! [7]

En effet même pour des variables phénotypiques réelles (ce que ne sont même les résultats d’un test de QI) variables phénotypiques sous l’influence de nombreux gènes différentes, il faut contrôler de manière stricte les paramètres environnementaux et si possibles sur plusieurs générations pour pouvoir dissocier l’influence génétique de l’influence environnementale! Inutile de dire que pareil contrôle des variables environnementale n’est pas possible avec la moyenne de QI de macro-populations humaines! Et sur cette absence totale de dissociation des variables environnementale que les «racialistes» se permettent de s’adonner à leurs conclusions des plus grotesques. Mais bon malgré leur ignorance crasse en matière de rigueur démonstrative des «racialistes» et autres «psychométriciens» se disent être des experts et font mêmes des déclarations communes comme argument d'autorité, car après tout ce sont des «experts» n'est-il pas? Comme c’est amusant!

Les experts ne sont décidément plus ce qu'ils étaient!

Certains me rétorqueront peut-être: Mais on’a pas besoin de pareille expériences pour déterminer héritabilité de pareil phénotype, par exemple on sait que si les africaines

Réponse: Oui ça on le sait parce que plusieurs générations de noirs ayant vécu en milieu tempérés sont resté noirs, cela équivaut à une expérience si l’on peut dire. Par ailleurs la couleur de peau est un phénotype réel, le QI non!

Autre chose pour dans d’autres cas comme la capacité à digéré le lactose à l’âge adulte, nous avons non seulement un phénotype réel mais en plus nous avons pu identifier le gène et les allèles spécifiques de ce dernier, responsable de pareille différence phénotypique. Avec ce qu’on appelle QI non! Le QI n’étant, encore une fois, pas un phénotype et n’est certainement pas une mesure objective de l’intelligence. À ce titre pour s’en convaincre revenons sur un exemple instructif que l’on doit ironiquement à d’authentiques connards racialistes!

Le QI n’est pas un phénotype!

Hormis le fait que les «racialistes» et/ou dogmaticiens du QI ne font preuve d’aucune rigueur en matière de biologie, ils font bien pire encore en considérant les résultats de QI comme ayant une réelle valeur phénotypique. À ce titre revenons sur un exemple particulièrement instructif.

Vincent Sarich et Frank Miele sont deux racialistes ayant écrit un livre ramassis de conneries sensé démontrer une fois pour toutes que les races humaines existent les noirs sont génétiquement plus cons! À ce titre une excellente critique de l’anthropologue Alondra Oubré au sujet de ce livre est disponible en cliquant sur le présent lien. [8]

Mais donc intéressons-nous à un détail particulier du livre torchon en question.

Nos deux huîtres hydrocéphales Sarich et Miele, retranscrivent les propos d’un autre scientifique connard racialiste à savoir Henry Harpending (ce dernier ayant soutenu les thèses racistes de John Philippe Rushton). En effet Sarich et Miele mentionnent l’expérience que Henry Harpending a vécu avec un Bushmen. Cette expérience est la suivante:

Alors qu’Henry Harpending se déplaçait en Jeep quelque part dans la partie Sud de l’Afrique, son véhicule est tombé en panne. Mais c’est alors qu’un jeune Bushmen parvint à refaire démarrer sa Jeep en usant d’une corde qu’il attacha à une partie spécifique du moteur et dont il s’en servit pour faire redémarrer celui-ci à la manière d’une tondeuse à gazon. Face à cette démonstration d’ingéniosité Henry Harpending a dû se dire «Whoooaaa incroyable ce sauvage est capable de réparer une voiture!»!

C’est entre autre suite à cette «observation» que Henry Harpending en déduisit que les Bushmen doivent probablement être plus intelligent que les autres populations «noires» d’Afrique, donc que les Bushmen sont plus intelligent que le «noir moyen».

Source

Imaginez le jour où Henry Harpending apprendra pour la première fois de sa vie qu’un noir ça peut aussi être ingénieux qu’un Bushmen en mécanique automobile!

Cependant le scientifique sac-à-merde nommé Richard Lynn avait mené de son côté sa propre étude démonstration d’attardé en tentant de déterminer le QI moyen de diverses populations humaines (je ne mentionne même pas l’absence totale de rigueur de la manière qu’il a employé pour déterminer le QI moyen de populations humaines parfois importantes). [9] Et Richard Lynn détermina que le QI moyen des Bushmen est de 54 soit nettement moins que le QI moyen des autres noirs-africains!

Or avoir un QI de 54 signifie, selon les standards appliqué en occident, que l’on est mentalement attardé! Ben oui souvenez-vous selon les dogmaticiens du QI, le QI est sensée être la mesure d’une «entité biologique» nommée «Intelligence»!

Vous imaginez le malaise dans le fait d’affirmer que les Bushmen sont mentalement attardés comparé aux européens! Le dire revient à juste titre, de passer pour un parfait connard! Face à cela Richard Lynn à trouver une parade des plus poilantes en affirmant qu’il ne faut pas se représenté les Bushmen comme des attardés mais comme des adultes ayant l’âge mentale d’un enfant de huit ans! En gros les Bushmen sont simplement de grands enfants! Pourtant lorsqu’on mesure un QI de 54 chez un adulte et qu’on lui attribue à un âge mental de huit ans, on le dit attardé!


Non Bruce Willis ce n'est pas des noirs que le gamin parle mais bel et bien de toi, aussi d'Henry Harpending, Richard Lynn, John Philippe Rushton et j'en passe!

Face à ce genre connerie Nous pourrions presque imaginer un dialogue de haut niveau entre ces deux huîtres hydrocéphales racialistes que sont Richard Lynn et Henry Harpending.

Henry Harpending: Oh tu as vu comme ce Bushmen ont réussi à réparer le moteur de cette voiture ? Dingue moi qui les croyait aussi con qu’un nègre moyen!

Richard Lynn: Non les Bushmen ont un QI de 54 donc techniquement ils sont encore plus cons que le nègre  moyen!

Henry Harpending: Euh 54 t’es sûr, parce que ça voudrait dire que les Bushmen sont mentalement attardés comparé aux fiers aryens que nous sommes et comment des attardés auraient-ils pu survivre en milieu hostiles comme l’ont fait les Bushmen?

Richard Lynn: Ben en fait il faut d’avantage voir les Bushmen comme des gamins de huit ans plutôt que comme des attardés, des gamins de huit ans pourraient parfaitement survivre dans la nature et puis c’est pas tout à fait la même chose que des attardés.

Henry Harpending: Mais avoir une intelligence d’un gamin de huit ans à l’âge adulte c’est être attardé. Dire que ce n’est pas la même chose reviendrait à admettre qu’il y a différentes formes d’intelligence pas prises en compte par le QI

Richard Lynn: Putain tu m’emmerdes toi, un peu plus et tu remettrais en question le fait que les noirs d’Afrique noirs sont génétiquement cons t’as pas honte espèce de sale gauchiste adepte du politiquement correct?


Eh non ce n’est même pas une caricature c’est bel et bien une représentation fidèles du «raisonnement» que tiennent les têtes de nœud racialistes ces grands défenseurs du dogme du QI comme mesure non-biaisée de l’intelligence!

Le pire étant qu’en plus le QI ne prend bien évidemment pas en mesure des variables telle que la créativité et l’ingéniosité. Or bien évidemment créativité et ingéniosité font partie de notre «répertoire intellectuel» et n’est pas étranger à l’astuce qu’ utilisé le Bushmen pour faire démarrer le moteur dont il était question dans l'anecdote de Henry Harpending. Certains psychologues comme Robert Jeffrey Sternberg s’en sont rendu compte [10] et tentent de dépasser le seul paradigme du QI pour comprendre ce qu’est «l’intelligence ». Cependant les dogmaticiens du QI ne supportent pas de revoir leurs conneries remises en question. À ce titre voici ce que m’a répondu un adepte du dogme de QI au sujet des thèses de Robert Jeffrey Sternberg.

«Bon sa theorie est completement debile dans la mesure ou il melange tout (creativite, etc..) avec l'intelligence et que d'autre part ce qu'il appelle debrouillardise n'est rien d'autre que l'apprentissage de techniques qui permetent de s'en sortir dans certaines situation. C'est du dressage si tu preferes. D'autre part, contrairement aux tests de QI sa theorie n'a pas de verification empirique: tandis que les tests de QI sont correlle avec les activites necessitant de l'intelligence, sa theorie, par son cote fourre tout n'est pas verifiable. Je te savais idiot mais pas a ce point... enfin bref.»

Bref selon ce décidément très niais adepte du dogme du QI la créativité ce n’est pas une manifestation de «l’intelligence»! Pourquoi? Ben parce que la créativité n’est pas mesuré par le QI! Conclusion toute la doctrine «racialiste» défendue par le dogme voulant que «QI = Mesure objective de l’intelligence» se base en fait, là encore, sur un magnifique raisonnement circulaire!


Par ailleurs notons qu’alors les racialistes prétendent mordicus que le QI, en plus d’être une mesure objective de l’intelligence, ne peut pas être facilement modifié au cours de la vie, des études montrent le contraire de manière absolument flagrante.

Par exemple certains psychométriciens ont conceptualisé l’intelligence en différentes «parties». Ainsi il existerait par exemple une «intelligence cristallisée» qui serait tributaire de nos expériences et apprentissages passées et une «intelligence fluide» qui elle serait notamment la manifestation de s’adapter (intelligemment) à des situations nouvelles. L’intelligence fluide étant vu comme une composante de l’intelligence qui ne peut pas (ou alors très peu) être biaisé car se mesurant en via des tests où la personne testé doit résoudre des problèmes «nouveaux».

Or il n’en est rien, une étude ayant mis en avant le fait que «l’intelligence fluide» pouvait être augmentée si l’on entrainait les sujets testés par des exercices de mémoire! [11] [12] C’est un résultat qui a pour le moins surprenant sachant que les tests de mémoire ne représentent pas des mesure de «l’intelligence fluide», en fait entraîner sa mémoire ne devrait pas augmenter «l’intelligence fluide», en fait on ignore par quels mécanismes de simples entrainement à la mémorisation augmente les résultats des tests sensé mesurer «l’intelligence fluide». Les auteurs de l’étude parlant d’un «transfert» sans vraiment déterminer comment celui-ci opère.

Hormis les applications que peut avoir ce genre de découverte en matière d’enseignement et de stimulation de la psyché, on ne peut donc qu’apprécier d’avantage le caractère profondément lacunaire, inepte et donc pseudo-scientifique des affirmations «racialistes» soutenu par le dogme du QI comme mesure objective de l’intelligence!

Mieux encore, tous les psychologues n’étant heureusement pas des sac-à-merde racialistes, certains comme David F Marks ont établi que les différences de moyenne de QI entre les populations, serait avant tout un artefact lié au degré d’alphabétisation et donc d’éducation. [13] [14]

Bref les thèses racialistes ne sont objectivement qu’un immense amas d’excréments ignorant aussi bien la nécessaire rigueur méthodologique pour déterminer l’origine génétique d’un variations phénotypique inter-populationnel que par une vision linéaire et simpliste de «l’intelligence» et de la psyché qui comme dit précédemment est bien plus complexe (et en grande partie incompris) que l’idée que s’en font les dogmaticiens du QI!

Toutes les thèses racialistes sur l’intelligence soit disant inférieure des noirs ne constitue donc qu’un paquet de merde, une merde dont les visés racistes ne trompent par ailleurs personne excepté les huîtres hydrocéphales du même acabit que ces «scientifiques» (notez bien les guillemets) défenseurs des théories raciales du XIXème siècle!

Conclusion:

Les affirmations selon lesquelles certaines populations (principalement les populations «noires») sont génétiquement inférieures en matière d’intelligence, ne sont qu’un ramassis de conneries ou mieux dit un ramassis de caca bien fumant. Les «démonstrations scientifiques» sensées appuyer ce tissu de merde, sont au mieux bancales au pire malhonnêtes et complètement délirantes! Seul un ignare ou alors un parfait crétin peut se laisser prendre par l’aspect scientifiques des publications de ses sacs-à-merdes se disant «scientifiques».

Références:

[1] J. Philippe Rushton and Arthur R. Jensen (2005), Thirty Years of Research on Race Differences in Cognitive Ability, Psychology, Public Policy, and Law

[2] Jared Diamond, De l’inégalité parmi les sociétés, Éditions Gallimard 2000

[3] Paul Thompson et al (2001), Genetic influences on brain structure, Nature

[4] Jay Joseph (2002), Twin studies in psychiatry and psychology: science or pseudoscience?, Psychiatric Quarterly

[5] Barbara Tizard et al (1972), Environmental Effects on Language Development: A Study of Young Children in Long-Stay Residential Nurseries, Institute of Education, University of London

[6] Willerman, L., Naylor, A. F., & Myrianthopoulos, N. C. (1974), Intellectual development of children from interracial matings: Performance in infancy and at 4 years, Behavior Genetics

[7] T. Steinger, P. Haldimann, K . A. Leiss and H. Müller–Schärer (2002), Does natural selection promote population divergence? A comparative analysis of population structure using amplified fragment length polymorphism markers and quantitative traits, Molecular Ecology

[8] Alondra Oubré (2005), The Adaptionist Yardstick: Rethinking the Social Implications of Sarich’s and Miele’s Fast-Track Micro-Evolution, Skeptic Magazine

[9] Richard Lynn (2002), IQ and the Wealth of Nations, Praeger Publishers

[10] Robert Jeffrey Sternberg (2005), The Theory of Successful Intelligence, Revista Interamericana de Psicología/Interamerican Journal of Psychology

[11] Susanne M. Jaeggi et al (2006), Improving fluid intelligence with training on working memory, Proceedings of the National Academy of Sciences

[12] Robert Jeffrey Sternberg (2008), Increasing fluid intelligence is possible after all, Proceedings of the National Academy of Sciences

[13] David F. Marks (2007), IQ variations across time and race are explained by literacy differences, Nature

[14] David F. Marks (2010), IQ variations across time, race, and nationality: an artifact of differences in literacy skills, Psychological Reports