lundi 26 septembre 2011

Pseudoscience racialiste, suite.....

Nouvelle réponse adressée au racialiste répondant au pseudo de darwincwg et qui ne tient toujours pas compte, ni ne comprend les explications qui lui sont fournies.

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Darwincwg, je dois dire que ta mauvaise foi est pour le moins déplorable. Tu ignores les arguments et sources qui te sont adressé pour répéter en boucle les mêmes sophismes dont il a déjà été démontré qu'il s'agit.....de sophismes. De plus dans un de tes commentaires tu as d’abord voulu m’assimiler de façon parfaitement gratuite et mensongère, à un gus qui soutiendrait l’idée d’une hérédité nulle concernant les différences «d’intelligence» entre individus. Lorsque je te rappelle alors que je n’ai jamais nié le fait qu’il existe bien évidemment une influence génétique en matière de psyché entre les individus, tu me réponds ceci.

Aaah... les gènes sont donc responsables des différences intra-raciales observées... mais pas interraciales ? Les africains et les européens, qui ont vécu dans des milieux séparés pendant 100 mille ans, ont les même génotypes intellectuels, en terme qualitatif et de fréquence de gènes ? C'est très vraisemblable dites-moi tout cela, puissamment raisonné. darwincwg

Darwincwg, as-tu simplement ne serait-ce que le quart du tiers de notions élémentaires en matière de génétique des populations, d’hérédité et plus spécifiquement de paléoanthropologie?

Tout d’abord on parle de fréquences alléliques, les allèles étant différentes version de mêmes gènes. Deuxièmement il n’y a pas deux individus (à l’exception des vrais jumeaux) qui ont le même génotype. Et si l’on raisonne en termes de populations tu trouves des différences de fréquences alléliques entre l’Europe du Nord et du Sud, de l’Est et de l’Ouest ou même entre deux pays voisins. Bref les différences de fréquences alléliques ne correspondent pour la plupart pas aux grandes « subdivisions raciales » comme on les appelle parfois, ces dernières étant des virtualités statistiques basées sur des corrélations entre les différentes fréquences de différents allèles de certains gènes (voir par exemple les études utilisant l’indice Fst souvent utilisé en la matière). [1]

Enfin non les africains et les européens n’ont pas vécu séparé depuis 100'000 ans…..Car par exemple le dernier ancêtre masculin commun de l’humanité moderne nous ayant transmis son chromosome Y (le fameux «Adam Chromosomique»), est estimé a bien moins de 100'000 ans. [2] Mais surtout une récente étude montre l’existence de probables flux gènes ayant eu cours entre l’Eurasie et l’Afrique aux alentours d’il y a 40'000 à 20'000 ans seulement! [3]

Dois-je te rappeler que les divergences génétiques entre les populations modernes à travers le monde, malgré les différences en termes de fréquences alléliques existantes, sont bien moindre que les divergences génétiques existantes entre les différentes populations de chimpanzés? [4] [5] [6]


Schéma illustrant les distances génétique mesuré avec l’ADN mitochondrial, entre les populations de différentes espèces. Malgré un échantillonnage plus vaste (811 individus pris sur différents continents), l’on trouve moins de distance génétique entre les différentes populations continentales humaines, qu’entre les différentes sous-populations de chimpanzés ou de gorille pourtant présentes sur le seul continent africain. Cela témoignant de la grande proximité génétique et phylogénétique des populations humaines actuelles. Ces résultats étant confirmé par des études portant sur le génome à proprement parler. Schéma tiré de Pascal Gagneux et al (1999) [7]

Ces mises au point étant faites il reste donc la question des différences «d’intelligence innée» supposées entre les différentes populations humaines actuelles. Chose sur laquelle je reviens plus en détail plus bas dans mon présent message.

Néanmoins je précise déjà que:

1. Il faudrait déjà disposer d’une définition claire de ce qu’est «l’intelligence» qui ne peut certainement pas se réduire aux seuls succès dans les réponses fournies à une série de tests standardisés à savoir les tests de QI.

2. Déterminer que les divergences de QI entre populations s’expliquent réellement de manière prépondérante par des différences de fréquences alléliques et donc contrôler via des protocoles expérimentaux rigoureux, les influences environnementales afin de les dissocier des facteurs génétiques.

Encore une fois j’aborderai plus en détail ces deux points plus bas, références à l’appui cela va de soi.

Mais tout d'abord revenons sur la suite de ta prose darwincwg.

Les différences intellectuelles entre les races sont conséquentes des différents environnements dans lesquels elles ont vécu, avec en particulier l’impact du principal âge de glace (-28000 à -10000) dans l'hémisphère nord exerçant des pressions de sélection pour une plus grande intelligence pour survivre.
Il y eu apparition de mutations pour plus d’intelligence dans les populations nombreuses et soumises au stress du froid et augmentation progressive par sélection naturelle des fréquences des gènes pour une plus haute intelligence. darwincwg

Ta présente prose darwincwg prouve encore une fois tes profondes lacunes en matière de biologie de l’évolution et d’évolution humaine en particulier.

1. Les mutations n’apparaissent pas en fonction de l’environnement mais indépendamment de celui-ci, les mutations se produisant de manière aléatoire. Seule la sélection est susceptibles de favorisé telle ou telle mutation c’est-à-dire de sa fixation au sein d’une population. De plus la sélection n’est pas seule à entrer en jeu la dérive génétique a également une grande importance dans la fixation ou non de certains allèles et donc l’évolution des populations.

2. Rien ne prouve que les peuplades vivant plus au Sud n’ont pas eu des pressions sélectives moins moins importantes que les peuplades vivant dans les climats froids, et susceptibles de favoriser les individus les plus «intelligents» (quoi qu’il faudrait encore une fois déjà préciser ce que l’on entend exactement par-là). Les forêts tropicales comprennent divers dangers et sont propices à bon nombre de maladies De plus pendant la glaciation une bonne partie du continent africain connu une intense désertification avec à la clef raréfaction des ressources et donc nécessité de s’adapter.

3. Si le climat froid génère réellement une plus grande «intelligence» comment expliquer le cas de l’homme de Neandertal? Neandertal ayant disparu suite à l’arrivé de l’homme moderne en Europe!

On sait que les premiers hommes modernes arrivés en Europe venaient de latitudes plus méridionales. La morphologie des premiers européens modernes se caractérisait par exemple par des membres plus longs par apport au tronc que la moyenne des européens actuels (là où les populations tropicales conservent en moyenne ces proportions de type «tropicale»). [8] Pourtant ces hommes modernes venus de climats plus chauds portaient avec eux des innovations culturelles que n’avaient jamais accomplis les Néanderthaliens [9] malgré des dizaines de milliers d’années de présence en Europe c’est-à-dire dans un climat plus froid. Et pire encore Neandertal disparu peu à peu laissant la place à Homo sapiens sapiens. Étrange car selon la thèse de Richard Lynn (oui darwincwg tes sources je les connais) cela devrait être exactement le contraire, Néanderthal soumis au climat plus rude aurait dut surpasser intellectuellement, culturellement et donc techniquement les Homo sapiens issu de climats plus chauds, ce qui ne faut absolument pas le cas!

Mais Richard Lynn ne s’embarrasse bien évidemment pas de prendre ne compte les faiblesses de ses thèses rendant donc toutes ses déductions racialistes bancales!

Les différences de QI entre les races expliquent les différences dans la capacité à faire la transition néolithique de chasse-cueillette à l'agriculture sédentaire, la construction des premières civilisations et le développement des civilisations matures durant les deux mille dernières années. La position des environnementalistes qui prétendent que depuis son apparition il y a 200000 ans, les hommes, séparés par des barrières géographiques dans différentes parties du monde, ont évolué en une dizaine de races différentes avec des différences marquées dans la morphologie génétique, les groupes sanguins, et l'incidence des maladies génétiques et pourtant auraient les mêmes génotypes pour l’intelligence, est si improbable que ceux qui l'avance doivent être totalement ignorants des principes fondamentaux de la biologie évolutive ou avoir un agenda politique pour nier de cette manière l'importance de la race. Ou les deux. darwincwg

J’imagine que tu disposes des mesures de QI des peuplades du Néolithique pour affirmer une telle chose…..Ah non c’est juste tu te réfères bêtement aux thèses de Richard Lynn qui ne contiennent bien évidemment aucune donnée concrète en la matière en plus de partir du postulat que l’intelligence peut se mesurer à l’aide de tests standardisés ne prenant même pas en compte l’ensemble des manifestations de la psyché pouvant être rangées dans le label «intelligence». Concernant les innovations ayant eu cours durant le Néolithiques Richard Lynn ignore par ailleurs les divers facteurs géographiques et environnementaux susceptibles d’expliquer les différences dans le développement des société ainsi que le fait que des peuplades d’Afrique noires avaient également développé agricultures et métallurgie bien avant notre ère. [10]

Autre point important, les caractéristiques telles que les différences de fréquences en matière de groupes sanguins et de maladies génétiques, ne définissent pas des «races» sauf à considérer comme formant une «race» n’importe quelle population différant en matière de fréquences alléliques par apport à une autre….. Auquel car les basques devraient alors être considéré comme étant une «race»! Et pour les différences morphologiques ce n’est non plus pas forcément aussi évident que de s’en servir pour s’adonner à des classifications raciales.

Même les différences phénotypiques visibles peuvent induire en erreur en matière de classification raciale.

Le dernier point étant que ce que tu appelles l’«intelligence» n’est pas formellement défini. Le mot «intelligence» lui-même étant un terme générique comprenant en réalité diverses manifestations complexes de notre psyché! C’est d’ailleurs là que Richard Lynn et autres dogmaticiens du QI se fourvoient gravement. Ce qu’on appelle l’intelligence englobes divers capacités cognitives, qui individuellement pour certaines pourraient être considéré comme étant des phénotypes, mais qui même individuellement sont tributaire de multiples gènes, de facteurs environnementaux et mêmes souvent d’autres capacités cognitives. C’est ainsi par exemple que des chercheurs ont remarqué qu’en entrainant sa mémoire, l’on augmente son «intelligence fluide» alors que la mémoire est sensée être indépendante de cette dernière. [11] Par ailleurs je le répète pour que cela soit clair, le plus grave étant que les tests de QI ne prennent de loin pas en compte l’ensemble des aptitudes cognitives susceptibles d’être rangées sous le label «intelligence».

Cette non prise en compte de manifestations cognitives importantes par les tests de QI ainsi que la complexité de notre psyché, des divers gènes et interactions de gènes entrant en compte ainsi que la manière exacte dont l’environnement peut modifier la dite psyché, ne sont bien évidemment pas envisagés par Richard Lynn!

Or sans envisager ces points et sans vraiment démêler la complexité de la psyché, l’affirmation de Richard Lynn selon laquelle les différences de QI entre populations évoluant dans des environnements sensiblement différents, prouvent une différence innée en matière d’intelligence, entre ces même populations, demeure une affirmation parfaitement gratuite!

En fait la notion même d’«intelligence» n’étant pas formellement définie on ne peut guère la quantifier avec un test standardisé qui aurait une portée universelle sans possible biais d’ordre social ou si tu préfères «anthropologique».

Aujourd’hui l’on est certes capable d’identifier l’influence probable que peuvent avoir certains allèles individuels sur certaines capacités, et encore de manière limité. Récemment l’on a été capable de faire une corrélation entre divers SNPs et des résultats à des «tests d’intelligence» en limitant au mieux, mais pas entièrement, les biais environnementaux. Mais on ignore quels sont les influences respectives de ces divers SNPs et de leurs interactions sur la psyché.

Enfin concernant les différences moyennes en matière de QI entre des populations évoluant dans des environnements sociaux différents il n’existe pas de démonstration en génétique montrant que les différences de moyennes sont d’origine génétiques. Et pour cause il n’existe pas de moyens de contrôler les variables environnementales pour les exclure et isolés les influences génétiques! Et le fait que la psyché est très malléable au contexte environnemental, c’est-à-dire social, éducatif et familial, rend pareil contrôle quasiment impossible.

J’avais déjà eu l’occasion dans ce message, d’expliquer comment en biologie on procède pour isoler les variables environnementales influant sur une population d’organismes, afin de déterminer l’influence du génome dans des variations phénotypiques très sensibles aux fluctuations environnementales (c’est-à-dire pouvant variés de façon importante en fonction de l’environnement, on parle alors d’une forte plasticité phénotypique). Pour cela on contrôle de manière stricte l’environnement de l’organisme et hormis l’échantillonnage qui se doit d’être important, l’on réitère si possible l’expérience avec plusieurs générations d’organismes toujours dans un environnement strictement contrôlé. [12]

Or aucune démonstration de cette rigueur n’existe dans la littérature «racialistes», les enfants noirs adoptés par les blancs ne respectant pas les critères de rigueurs requis car laissant paraître plusieurs biais potentiels. Et auxquels on peut opposer certaines données contradictoires. [13] Et le tout en ignorant le fait que bon nombre de psychologues mettent en garde contre l’usage non-contextualisé des tests de QI qui ne constitue pas un bête échelonnage du niveau d’intelligence quoi qu’en dise les Richard Lynn et compagnie. [14] [15]

Ainsi avec «l’intelligence» on se retrouve avec un problème non-résolu bien que l’on puisse cependant déjà déterminer quelques points intéressants.

Car par exemple même en admettant des différences de fréquences alléliques sensibles entre populations concernant des allèles impliquant des différences innées pour telle ou telle capacité cognitives, à quel point ces différences peuvent-elles exacerbées et/ou effacées par les facteurs environnementaux affectant également les capacités en question?

Pour répondre reprenons l’exemple d’un milieu institutionnalisé on constate que les enfants noirs ont en moyenne un QI plus élevé que les blancs [16] je pourrais en déduire que génétiquement les enfants noirs ont un avantage pour les capacités cognitives mesurés par les tests de QI! À cela tu me répondras sans doute que plein d’autres données statistiques montrent le contraire. Mais si aucune de tes données n’ont été faites en maîtrisant de manière stricte les variables environnementales, alors tu n’as guère de démonstration montrant que les enfants noirs ont un désavantage génétique, tout au plus mets-tu en doute mon affirmation selon laquelle les noirs auraient un avantage. Car tout ce que l’on est donc parvenu à montrer c’est que l’influence de l’environnement sur la moyenne des populations, détermine de manière très importante la moyenne de QI des populations! Elle l’influence bien plus que le font d’éventuelles différences en matière de fréquence d’allèles impliqués dans certaines capacités cognitives mesurées par le QI! À ce titre fie toi à ce sympathique article de Ned Block [15] qui devrait t’éclairer plus en détail sur la question de l’héritabilité! À ce titre voici un extrait de l'article en question qui devrait te faire réfléchir.

Supposez que vous achetiez un sachet de graines de maïs ordinaire. Vous en faites pousser une poignée dans un environnement bien contrôlé, où toutes les graines reçoivent la même lumière et la même solution nutritive. Les plants de maïs vont varier en hauteur. Comme l'environnement est le même pour tous, l'héritabilité - telle que définie plus haut - de la taille des plants sera de 100 %. Prenez maintenant une poignée du même sachet, et faites pousser les graines dans un environnement tout aussi uniforme, mais cette fois avec une solution nutritive insuffisante. Vous aurez à nouveau une variation de la taille de vos plants, mais tous seront rabougris. L'héritabilité de la hauteur des plants de maïs dans ce deuxième groupe est à nouveau de 100 %. Malgré une héritabilité de 100 % dans chaque groupe, la différence de taille entre les deux groupes est due entièrement à l'environnement. Ned Block [15]

Tous ces rappels darwincwg devant te permettre à présent de comprendre pourquoi, même en admettant l'importance de facteur génétiques dans les différences de QI d’un individu à l’autre, cela n’exclue de loin pas que les différence inter-population aient des causalités environnementales! Et cela d’autant plus que l’étude publié récemment dans la revue «Nature» corrélant les différences individuelles dans les résultats de QI et certains SNPs, n’arrive, pour les différences entre individus, qu'à une estimation d’environ 50% pour la contribution des polymorphismes génétiques. Et cela encore une fois en se limitant qui plus est aux seuls tests de QI, c’est-à-dire sans prendre en compte l’ensemble des manifestations de la psyché et de leurs interactions composant ce qu’on appelle communément «l’intelligence».

Ces rappels en matière de biologie, de méthodologie, d’hérédité et de psyché devraient te pousser à t’interroger sérieusement sur la crédibilité de Richard Lynn et des autres racialistes. Car considérer le QI comme un banal phénotype, affirmer pouvoir mesurer «l’intelligence» avec un seul chiffre sur une échelle unique tout en n’amenant aucune démonstration génétique sérieuse soutenant que les différences moyenne de QI entre populations sont d’origine génétiques, et étendre ces spéculations à la préhistoire humaine où les données et démonstrations sont encore moindres, c’est tout simplement de la charlatanerie!

Et cela devrait également te pousser à remettre sérieusement en question tes accusations à l’encontre de ceux qui rejettent les thèses racialistes pour ce qu’elles sont à savoir de la merde en barre!. Tu accuses en effet tes contradicteurs d’avoir un agenda idéologique et politique, sans même te demander si tes sources (Rushton, Jensen, Lynn et compagnie) ne pourraient pas elles aussi avoir le leur…..C’est amusant lorsque l’on sait que, par exemple que John Philippe Rushton est à la tête d’une organisation fondé par Wickliffe Preston Draper, dont les sympathies pour le régime nazi ne sont guère un secret et dont l’organisation avait clairement des objectifs idéologiques racistes et eugénistes…..Étrange car aujourd’hui cette même organisation est toujours centrée sur la question de la «race» et semble être totalement autiste aux faiblesses des thèses qu’elle défend…..

Aussi darwincwg, je t’invite à te renseigner davantage en matière d’hérédité, de génétique des populations, de biologie de l’évolution et de paléoanthropologie via des sources autres que l’équipe de joyeux drilles racialistes auxquels tu te réfères. Car vois-tu si les thèses racialistes de Rushton, Jensen, Lynn et compagnie ne sont pas considérés comme pertinentes par la majorité des anthropologues et des biologistes ce n’est pas pour des raisons politiques mais bel et bien pour le manque total de bases et de rigueur scientifiques des thèses en question.
En espérant que tu tiendras cette fois-ci des arguments qui te sont présenté comme il se doit.

À bon entendeur!

Salut!

Références:

[1] Bertrand Jordan (2008), L’humanité au pluriel, Éditions du Seuil 2008

[2] Peter A. Underhill et al (2000), Y chromosome sequence variation and the history of human populations, Nature

[3] Heng Li and Richard Durbin (2011), Inference of human population history from individual whole-genome sequences, Nature

[4] Henrik Kaessmann Victor Wiebe and Svante Pääbo (1999), Extensive Nuclear DNA Sequence Diversity Among Chimpanzees, Science

[5] Anne C. Stone et al (2002), High levels of Y-chromosome nucleotide diversity in the genus Pan, Proceedings of the National Academy of Sciences

[6] Anne Fischer et al (2003), Evidence for a Complex Demographic History of Chimpanzees, Molecular Biology and Evolution

[7] Pascal gagneux et al (1999), Mitochondrial sequences show diverse evolutionary histories of African hominoids, Proceedings of the National Academy of Sciences

[8] Jean-Jacques Hublin et Bernard Seytre (2008), Quand d’autres hommes peuplaient la Terre, Éditions Flammarion 2008

[9] Michael Bolus et Nicholas Conard (2011), Les débuts de la culture en Europe, Pour La Science, numéro 407 -Septembre 2011

[10] Jared Diamond (1992), De l'inégalité parmi les sociétés, Éditions Gallimard 1997

[11] Susanne M. Jaeggi et al (2008), Improving fluid intelligence with training on working memory, Proceedings of the National Academy of Sciences

[12] T. Steinger, P. Haldimann, K . A. Leiss and H. Müller–Schärer (2002), Does natural selection promote population divergence? A comparative analysis of population structure using amplified fragment length polymorphism markers and quantitative traits, Molecular Ecology

[13] Willerman, L., Naylor, A. F., & Myrianthopoulos, N. C. (1974), Intellectual development of children from interracial matings: Performance in infancy and at 4 years, Behavior Genetics

[14] Un plaidoyer et une mise en garde contre le QI, Le Journal des Psychologues, numéro 230 – septembre 2005

[15] Ned Block, Race, gènes et QI, La Recherche

[16] Barbara Tizard et al (1972), Environmental Effects on Language Development: A Study of Young Children in Long-Stay Residential Nurseries, Institute of Education, University of London

3 commentaires:

  1. Bonjour Hans. Deja je voudrais dire que je ne suis absolument pas raciste bien au contraire. Je suis persduadé qu'il y a des cons et des intelligents partout... Il y a juste à voir ce cher darwin.org la... Il y a quelque temps en faisant des recherches sur le qi sur le net. Je suis tombé sur un site remplis de préjugés, qui ne devrait pas circuler sur le net à mon avis... Il est dis que en moyennes les africains ont un cerveau plus léger que les blancs qui eux ont un cerveaux plus léger que les asiatiques. Et que la difference de moyenne est beaucoup plus grande entres les africains et les européens qu'entres les européens et les asiatiques. Cette info sort d'un livre de Rushton. Je sais que le poid du cerveaux à rien à voir avec l'intelligence et cela depuis longtemps. Rushton avance le contraire mais bon, il est seul contre tous. Je trouve cette difference de poid moyens trés louche étant donné que l'etude de ce même Rushton a été financé par un groupe raciste et eugéniste. Cela m'etonnerais pas que les données est été falsifié ou que les pseudo "scientifiques" aient fait expres de prendre des noirs de petites tailles, des européens plus grand et des asiatiques encore plus grand, étant donné que le poid du cerveaux est proportionnel de manière général à la taille des individus. Qu'en pensez vous Hans ?

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    1. Lesmotsdoux : "Je suis persduadé qu'il y a des cons et des intelligents partout..."

      Moi je trouve que la question de l'intelligence est un peu arbitraire. Par exemple, qu'est-ce qui permet de dire qu'un Homo sapiens serait d'une intelligence supérieure à une pieuvre? Ensuite même une personne comme Albert Einstein a dit des bêtises au cours de sa vie (sous-entendant qu'Albert Einstein a pu aussi être con durant sa vie).

      Lesmotsdoux : "Je sais que le poid du cerveaux à rien à voir avec l'intelligence et cela depuis longtemps"

      Un éléphant a probablement un cerveau plus grand et plus lourd que le nôtre. Pourtant personne ne vient émettre une thèse comme quoi un éléphant aurait une intelligence supérieure à la nôtre.

      Lesmotsdoux : "Rushton avance le contraire mais bon, il est seul contre tous."

      Cheikh Al Bandar Khaibari affirme que la Terre est plate. Et en Arabie saoudite, il n'est pas forcément seul contre tous. Mais bon est-ce que le nombre rend sa bêtise plus vrai? Je ne crois pas.
      Rushton dit des conneries les faisant surement passer pour scientifiques. Cheikh Al Bandar Khaibari dit des conneries les faisant passer pour savantes. Que dire à cela?

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  2. Bonjour lesmotsdoux

    Comme vous le devinez ces publications sont orientées et partent avec des présupposés fallacieux voir même avec des sophismes grossiers comme celui consistant à confondre corrélations et causes. Concernant les différences entre tailles du cerveau elles sont très importantes entre individus d'un même continent pour inférer sur la signification d'éventuel différences moyennes entre continents.

    Par ailleurs une des études les plus méticuleuses sur les différences de taille de cerveaux a été réalisé par Kenneth L. Beals et al (1984). Cette étude montre que les populations du nord ont une tendance en moyenne à une «brachycéphalisation» du crâne (crâne plus large par apport à la longueur) par apport aux populations du sud. Cette élargissement diminuant la surface du crâne par apport à son volume et dont la déperdition de chaleur. Mais donc la corrélation entre taille et climat surpasse celle entre taille et races. Ainsi les amérindiens même si génétiquement et «racialement» très homogènes de l'Amérique du nord au sud voient malgré tout la taille de leur crâne varié en grande partie en fonction de la température de ces régions. Ainsi l'étude conclue cet élargissement du crâne et cerveau sensiblement plus volumineux est une adaptation au climats plus froids non pas à une plus grande intelligence.

    Cette étude est cependant détourné par Rushton et les autres racialistes pour affirmer que la taille du crâne est une affaire de «race» alors que l'étude de Kenneth L. Beals et al (1984) ne stipule justement nullement une chose pareille bien au contraire.

    Si vous comprenez l'anglais je vous conseille cette publications de Léonard Liebermann.

    Cordialement

    Hans

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